lundi 12 août 2013

Abolition du Sénat Canadien

Notre Sénat, grand théâtre burlesque. Pourquoi vouloir persister à conserver cette institution, aussi controversée et inutile pour plusieurs. Non seulement l'existence même en est contestée, ainsi que son fonctionnement, mais et trop souvent, les honorables membres de cette chambre haute se font remarquer pour de mauvaises raisons parfois même très troublantes et répréhensibles. Je ne ferai pas un rappel fastidieux, des nombreux cas de mises en cause, dont les derniers bien significatifs, au sujet, des sénateurs, ayant fait de fausses déclarations, et autres problèmes multiples, lesquels ont été répertoriés et commentés, abondamment dans la presse. Nonobstant, quelques remarques judicieuses me viennent à l'esprit. Cette institution, n'a absolument rien de démocratique. Les membres en sont nommés au bon vouloir et à discrétion du Premier Ministre, le seul examen de passage est l'allégeance politique, aussi, il y a le degré de reconnaissance des services rendus. L'exemple le plus probant est la nomination de madame Werner de Québec. Aussi, certains sont nommés du fait de leur passé, par exemple ex-entraineur de hockey, ex comédien et combien d'autres n'ayant aucune affinité avec la politique. Il y a les nominations vu la notoriété des intéressés Aussi parfois, la nomination d'une personne gênante, pour le gouvernement: comme le sénateur Boisvenu ou d'anciens membres de la police qui du jour au lendemain renient leurs opinions et positions. Un exemple parmi tant d'autres, la suppression du registre des armes à feu. Le fonctionnement de cette institution obsolète nous coûte une fortune. Aussi les inutiles qui y siègent, souvent n'y sont pas par conviction. C'est aussi l'institution championne de l'absentéisme. Toutes les soi-disant commissions, nombreuses et diverses, ne servent pas à grand chose. En finalité, c'est le premier ministre et son gouvernement qui ont le dernier mot. Aussi les Sénateurs bénéficient de très attrayants émoluments, ainsi que de nombreux avantages et remboursements frais et indemnités multiples. Vu que leur travail n'est pas trop contraignant, ils peuvent profiter de cette manne abondante jusqu'à 75 ans. Au vu des coûts engendrés, pour un très piètre résultat, combiné à un travail que l'on peut facilement mettre en doute, on est en droit de mettre l'existence même de l'institution en doute. Son abolition pure et simple, ne changerait rien au fonctionnement de notre appareil gouvernemental. Ostraciser ce gouffre à argent, serait générateur d'économie de plusieurs milliers de dollars. Un jour ou l'autre, nous devrions avoir une discussion en profondeur, quant à la pertinence et à l'existence d'une telle organisation. Il faut un souffle novateur et adopter des formules nouvelles, en vue de redynamiser, le bon fonctionnement de l'État. Un référendum national serait l'outil rêvé pour départager les opinions. ddgitan.

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